« La nourriture qu’on nous donne se compose d’os, de morceaux de viande de mauvaise qualité, des restes et de brèdes en bouillon », a-t-il précisé. En outre, la situation se complique davantage avec la confiscation des passeports par l’employeur. Privés de leurs documents, les travailleurs ne peuvent quitter leur poste. Plusieurs ont déjà saisi l’Inspection du Travail. Cependant, ces démarches ont conduit à des menaces d’expulsion. « Nous avons enduré cette situation pendant trois ans », rajoutent les employés.
Violations
Par ailleurs, une intermédiaire malagasy est pointée du doigt. Selon les informations recueillies, cette dernière percevrait une partie des salaires. De plus, les promesses de logement décent, de rémunération attractive et de conditions de vie acceptables n’ont pas été tenues. « Nous avons été trompés. On nous avait promis un bon logement, un bon salaire et une bonne nourriture. Mais la réalité est tout autre », signalent les victimes. Face à ces allégations graves, les autorités sont appelées à réagir rapidement. Une enquête est indispensable pour faire la lumière sur cette affaire. En effet, la confiscation de passeports et la privation de salaires constituent des violations des droits fondamentaux. En attendant, ces travailleurs espèrent une issue favorable ainsi qu’un soutien des instances compétentes pour faire valoir leurs droits.
Carinah Mamilalaina